Régularité, rigueur, passion

La fin de l’année approche à grand pas, la nouvelle année de va pas tarder à frapper à la porte…

Une fois de plus, je suis ravie d’avoir réussi à poster plus ou moins régulièrement sur le site – au moins une fois par mois, comme vous pourrez le constater en regardant dans les archives. Je suis fière : depuis 2020, aucun mois n’a été sauté.

Être régulière, ça demande beaucoup de rigueur. Suivant les périodes, je lis énormément, durant d’autres, c’est presque le calme plat. Parfois j’aurais envie d’écrire et de vous partager tour de suite mon ressenti livresque, mais je me retiens… à tort ? Oui sûrement, je ne sais pas. J’essaie de vous créer du contenu qualitatif : des jolies photos, des mises en avant des romans, des citations, parfois des montages. Tout pour que cela semble parfait, même si rien ne peut l’être, car rien n’est parfait. Ce n’est pas la perfection qui fait la beauté du monde mais a contrario, ses imperfections qui nous rendent riches. Je ne sais pas si mes mots ont du sens. Je laisse mes doigts courir sur le clavier sans les arrêter.

Tout ça pour dire, encore une année de passée, vous êtes toujours à mes côtés : merci de me suivre dans mes avis, mes chroniques, mes délires. Merci d’être là depuis le début ou d’avoir rejoint l’aventure en cours de route.

J’aime ce que je fais. Toutefois, cela ne m’empêche pas d’avoir des coups de mou. Des « pourquoi est-ce que je fais ça ? ». Passer des heures sur un design, pour ne même pas être sûre que cela plaise à la fin, n’être pas convaincue à 100%. Vouloir attirer l’oeil, les abonnés, les likes… parfois ça en devient lassant. C’est que ça me plait tellement que j’aimerais qu’on puisse découvrir mes chroniques, mes idées, ma passion.

La fin de l’année rime aussi avec nouveaux partenariats, nouveaux formulaires à remplir pour tenter sa chance. Qu’est-ce qui motive une maison d’édition plutôt qu’une autre ? Malgré tout, même si cela reste un passe-temps prenant, amusant, qui permet de m’évader, j’ai l’impression qu’à la fin de l’année, tout le monde est dans une sorte compétition – ce qui est en soit absurde parce que c’est à la fois ce que je ressens et à la fois, ça ne caractérise pas la communauté du Bookstagram.
À chaque mail de refus de partenariat, je ne peux réprimer un pincement au coeur. Suivant les jours, je passe par différentes phases : déception, agacement, ou contraire un « je m’en foutiste » qui m’étonnerait presque moi-même. Merci pour votre candidature, vous étiez plus de 300, 500, 1000 à participer, malheureusement, nous n’avons pas pu choisir tout le monde. Cela n’enlève en aucun cas votre talent, ne vous remettez pas en question… et blablabla et blablabla. Peut-être un peu cynique, pensées acerbes de mon côté. Ou au contraire : chouette ! je vais pouvoir lire les livres que j’ai dans ma bibliothèque – enfin ! Il y a des bons, comme des mauvais côtés. C’est vrai que si on y réfléchit, ça ne doit effectivement pas être facile à choisir, parmi le lot de candidatures…

Je suis en train de partir dans tous les sens, alors qu’au début, je me questionnais juste sur la manière de créer du contenu, de partager mes avis. Qu’est-ce qui me plairait le plus – parce que si j’aime partager, c’est avant-tout pour moi que je partage tous ces avis, ces ressentis, pour laisser une trace, pour me rappeler ce que j’ai lu au fil des années, voir mon évolution – tant par le style que es lectures qui changent au fil du temps. Qu’est-ce qui me plairait plus, donc ? Poster plus régulièrement en m’en fichant de l’harmonie de mon feed, de la beauté de mes posts ? Peut-être que je devrais lâcher prise ? Me laisser plus de leste. Poster comme je l’ai fait ces derniers temps, minimum 1 fois par semaine en me prenant moins la tête ? En cessant de me comparer sans cesse ?

Peut-être qui sait ? On verra ça en 2026 !

Merci de m’avoir lue ♥️

✨Clarisse✨🤍🌻