La Paix des ruches d’Alice Rivaz
Bienvenue en octobre, petites chouettes enchantées ! Qui dit octobre, dit automne à fond ! Les couleurs s’installent progressivement, les arbres se dénudent de leurs feuilles que le vent fait virevolter dans les airs…
Aujourd’hui, je vous parle d’un projet qui me tient et surtout qui m’a tenu à coeur durant 2024-2025 ! Il s’agit de mon travail de maturité (travail d’une vingtaine (hum hum1) de pages que l’on doit faire en 3ème année de gymnase – fin de lycée sur une thématique libre ou proposée).
Si certains ont décidé de se lancer dans la création d’un fromage, dans la résolution de problèmes en Arménie en tant que l’ONU, d’une composition de musique et que sais-je… je me suis lancée avec le roman d’Alice Rivaz intitulé La Paix des ruches.
Un titre bien énigmatique…
Paru une première fois en 1947 et republié dans sa totalité en 1970. Pourquoi ? Simple souci de style ? Évolution littéraire ou féministe ? C’est ce que j’ai essayé de découvrir !
Je vous avoue que la première fois que j’ai lu ce roman, je n’ai pas trop accroché. J’ai trouvé un peu vieillot, mine de rien (wow je vous le vends bien !), un peu trop à la recherche d’amour (et c’est une fleur bleue qui vous parle, hein !)… mais dès la deuxième lecture, je me suis laissé emporter par le style de cette auteure suisse.
J’ai aimé décortiquer son texte, essayer de comprendre les raisons de cette réécriture, analyser son texte à la recherche d’éléments féministes – thèmes qu’Alice Rivaz développe en 1947 et qui sont encore d’actualité aujourd’hui !
Bref, trêve de bavardages, je vous ai préparé une petite vidéo2 avec le pourquoi du comment je me suis intéressée à ce roman, mes hypothèses, ce que j’ai finalement découvert. Le petit plus ? Vous entendrez sûrement mon engouement pour ce travail !
Des bisous 🤍🐝🌸🌼🌷
✨ Clarisse ✨🌻
Merci de m’avoir lue et écoutée ♥️
- Autant vous le dire tout de suite, je ne me suis pas restreinte à ces 20 pages… sans compte les annexes et la bibliographie, mon TM faisait déjà 49 pages…pour un total de 137 🙈 ↩︎
- À l’origine, j’ai participé avec ce texte et un poster taille A0 au concours « TM en 5 min » (un peu comme les présentations de thèses en 180 secondes). C’était vraiment chouette de voir les travaux des 4 autres filles qui s’étaient inscrites et la délibération était dure ! Tous ces sujets étaient très intéressants ! ↩︎
PS : Oui, oui, j’ai vraiment chanté ce petit passage (sans musique) pendant ma présentation… ça a fait son petit effet 👀😂
PS 2 : En m’enregistrant pour faire cette vidéo et en voulant mettre la musique par dessus, j’ai dû ralentir le passage où je chante 😂😂
Bonus
Quatrième de couverture
« Je crois que je n’aime plus mon mari. »
Ainsi s’ouvre le journal dans lequel Jeanne raconte les désillusions de sa vie avec Philippe.
Au fil des pages, elle observe ses congénères masculins, époux en tête ; note les conversations qu’elle tient avec collègues et amies au sujet de l’amour ; et livre une réflexion sans dogmatisme ni discours idéologique sur la condition des femmes et leurs relations aux hommes, « dans un mélange d’acuité impitoyable et d’espoir obstiné ».
(Mona Chollet)
L’édition de 1947 est la première, 1970 : texte entièrement modifié, puis autres publications reprenant le texte de 1970 (sauf une erreur en 1999 qui reprend le texte de 1947) jusqu’à la dernière à ce jour : édition poche de La Paix des ruches, publiée chez les éditions ZOÉ.
