LIVRES,  Roman,  Thriller

La femme de ménage

Mes petites chouettes…
Quelles que soient vos lectures, vous avez sûrement vu passer (sur les réseaux sociaux ou dans les librairies) ce roman : La femme de ménage. Ou en tout cas cette auteure : Freida McFadden.
Tout le monde en parle, cela semble être LE livre à lire cet été et qui sait ? Peut-être que les autres tomes vous donneront envie.

Maison d’édition : J’AI LU

Nombre de pages : 416 pages

Parution : Octobre 2023

Date de lecture : 27 juin 2025
Commencé le 24.06.25

Mon avis

La quatrième de couverture m’a intriguée et j’avais envie de découvrir la raison de tout l’engouement qui est fait autour de cette histoire. 

Best-seller en France et en Suisse romande, je l’ai aussi vu dans les centres commerciaux au Portugal… l’adaptation cinématographique paraitra prochainement1

Vous n’êtes pas prêtes, mes petites chouettes, cet avis va être long et détaillé ! 

Je me suis plongée dans l’univers de la femme de ménage avec mon citron pailleté, ma meilleure amie. Ça a été une très bonne idée ! Primo parce que ça faisait longtemps que nous n’avions pas refait de LC et secundo, parce que débriefer et décortiquer à deux une lecture qui fait tant parler d’elle… c’est vraiment chouette (sans mauvais jeu de mots 😇) !

J’essaie de vous donner un avis nuancé, avec mes réflexions et ce que j’ai pensé durant ma lecture, ce n’est pas la vérité absolue (ah bon ? 😂), vous pouvez ne pas être d’accord avec moi et même me confronter dans les commentaires LOL.

Dès le début, l’histoire est intrigante. Chaque chapitre se termine par un petit retournement, une petite information supplémentaire qui donne envie de la suite. Ça fonctionne et on devient accro : on tourne les pages encore et encore. C’est prenant, on se demande sans cesse ce qui va se passer, la tension monte crescendo, le contexte de l’intrigue prend de plus en plus place. 

Pour toutes ces raisons, je comprends l’enthousiasme autour de ce roman. De plus, la plume est simple, sans fioriture ce qui la rend accessible à n’importe quel public. 

Pour résumé, La femme de ménage est une bonne lecture d’été, pour la plage (ou la montagne), c’est délassant et ça se lit rapidement.

Maintenant, creusons davantage.

La première partie, du point de vue de Millie, nous offre une vision parano de ce qui se passe dans la maison de Nina et d’Andrew. L’ambiance est bien posée : on sent dès le début que quelque chose cloche. Tout est là pour instaurer une atmosphère bizarre, louche, malaisante entre la maison et ses habitants. Tout crie silencieusement à Millie de partir mais elle ne le fera pas : elle a trop besoin d’argent pour ça et il n’y aurait pas d’histoire sinon 🤪. 

Pourtant, malgré les mauvais pressentiments de Millie, rien de réellement étrange ne se produit. 

Néanmoins, sa psychose pourrait être fondée, mais elle ne cesse de rejeter ses craintes en mettant son intuition de côté en dédouanant les différents comportements auxquels elle fait face. Elle préfère se remettre elle en question plutôt que ce qu’elle subit. 

Tout se passe dans l’esprit de Millie, à croire qu’elle est folle. Ses craintes répétées qui ont l’air infondées ajoutent la tension permanente qui ne cesse de monter au fur et à mesure. 

La première partie, où le contexte est majoritairement posé, est très longue. L’auteure a-t-elle trop insisté sur les peurs de Millie avant qu’il ne se passe quelque chose ? Oui, je trouve. 

Freida McFadden égraine les informations de sorte à nous maintenir captif mais le passé de Millie est trop de fois simplement effleuré. J’aurais aimé obtenir des réponses plus tôt. J’ai rongé mon frein et attendu. 

Le portrait de la famille dont d’occupe Millie est dépeint de cette manière : la maîtresse de maison est tantôt folle, tantôt attachante, sa fille est une peste et son mari est un dieuIl est telllllllement beau
Bien sûr, aussi en tant que lectrice de romance, j’aime les descriptions des personnages, leurs attraits et caractéristiques physiques. Ici, pourtant…bof.

Andrew semble parfait et d’une beauté à couper le souffle et malgré ses incessantes introjections, Millie en pince pour lui. 
Le mari est trop souvent mis en avant par sa beauté, alors que sa femme, Nina, est rabaissée par son laisser aller. 

Pinaillage ou pas, cette lecture comporte des propos grossophobes. À prendre avec des pincettes, je ne suis pas en train de dire que l’auteure l’est, je n’en sais rien, je ne la connais pas personnellement. Pourtant certaines allusions insinuent que poids et beauté sont incompatibles. Ce n’est pas le cas ! 

Être bien dans sa tête rime souvent avec bienêtre corporel. Ce n’est pas le cas de Nina. Tout laisse penser que sa santé psychologique ne va pas bien ce qui impacte sa santé physique. 

On comprendra toutefois de nombreux choix de l’autrice dans la deuxième partie, mais ses mots auraient pu être mieux choisis afin de nuancer le ton de ses propos.

Je n’ai pas du tout aimé le sentiment de gêne que j’ai ressenti à la fin de la première partie et là, mes valeurs morales ont impacté mon jugement. Je n’ai pas réussi à passer outre. (Ehhhh oui, alors que je lis aussi de la dark romance, là, j’ai pas pu…)

Nombreuses remarques intérieures de Millie m’ont agacées : duel entre ce qu’elle voit et la manière dont elle traite ces informations. 

La plume est sans fioriture, peu transcendante et vous savez à quel point j’apprécie la qualité de la langue. Néanmoins, la traduction est bien faite, les passages du vouvoiement au tutoiement sont bien respectés.

J’aime à penser que La femme de ménage visait à mettre en garde contre certains comportements, peut-être avec une vision féministe derrière…

Le roman se termine très rapidement, ce qui contraste avec les lenteurs du début.J’ai apprécié le fait qu’une partie de l’histoire se finisse et que l’on puisse choisir de découvrir la suite ou non.

Oui, La femme de ménage est une lecture sympathique : elle tient en haleine et se lit rapidement. L’intrigue est intéressante mais amenée trop lentement à mon goût. Les deux points de vue distinctifs entre les parties 1 et 2 sont une bonne idée mais la fin se termine en queue de poisson. (aucune idée si l’expression convient réellement ici, mais j’avais envie de la placer 😂) . Aux chouettes amatrices de « grande littérature », ce livre n’est pas fait pour vous, mais si votre but est de vous évader et de passer un bon moment, je vous le recommande fortement !

Pour ce qui est de lire la suite, j’ai cru voir que la suite se dégradait était moins bien que ce premier tome (bien que le deuxième tome soit encore potable).

J’espère que cet avis plus détaillé vous aura plu !

Plein de bisous et profitez de votre été ! ☀️💖

✨ Clarisse ✨ 🌻🤍📸

  1. Les personnages principaux seront incarner par : ↩︎

Merci de m’avoir lue ♥️

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